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de coopération... entre autres...

Par Jo •  • Mercredi 19/07/2006 • 1 commentaire  • Lu 2004 fois • Version imprimable

Puisqu'on laborantise, autant y aller franchement !

On ne va pas discuter sur un billet dans lequel on ne veut pas de commentaires mais où chacun de nous les débloque pour y aller de son grain de sel et le rebloque derrière !...
C'est un peu lourd, là, non ?

Donc, si on récapépète :

Jo a dit :
"[...]
Bien vu la déconnade dans les styles du texte.
Pas vraiment eu le temps de m'y pencher.
Merci d'avoir passé la serpillière derrière moi ;-)
[...]"

Jlb a répondu :
"En plus tu pérores ! C'est donc ta conception de la collaboration : que les uns puissent produire sans contraintes, tant qu'ils sont inspirés, et que les autres passent la serpillère, si ça leur chante ? Remarques, c'est une conception du partage des tâches... On le dit assez souvent ici : l'important est de participer, comme chacun le sent. Et passer la serpillère, pourquoi pas ? Personnellement, ça ne me gène pas car c'est ma façon de contribuer à l'entreprise, et je ne supporte pas de ne pas faire ce que je vois qui pourrait/devrait être fait. C'est peut-être là, dans cette nuance entre contribution et obligation, que se situe peut-être la partie la plus ambiguë des coopérations : il faut bien que certains se chargent de certaines tâches de fond qui, si elles ne sont pas exécutées, peuvent compromettre le projet. Question probablement de disposition et de sentiment de chacun : ce que l'on supporte un temps sans problèmes, parce que certainement cela nous convient et que l'on s'y retrouve, peut ne plus l'être dès qu'on a l'impression de le subir. Mais c'est un problème que l'on retrouve ailleurs et qui ne concerne pas que ce type de coopérations volontaires. J'espère que mon épouse ne va pas découvrir ce commentaire ! Je m'empresse d'ailleurs de revérrouiller les commentaires, je préfère recevoir le commentaire en direct, le cas échéant..."

Et Jo qui veut toujours avoir le dernier mot a renchérit :
"De la serpillère collaborative

Non je ne pérore pas ! ;-D

Je passe régulièrement la serpillière.
Dans tous les domaines collaboratifs de la vie.
Ca ne me gêne pas de le faire tant que personne ne s'imagine que c'est "naturellement" mon boulot.
D'ailleurs, tu le dis bien "il
faut bien que certains se chargent de certaines tâches de fond qui, si elles ne sont pas exécutées, peuvent compromettre le projet".
Mais, tu le dis aussi, "
dans cette nuance entre contribution et obligation, [que] se situe peut-être la partie la plus ambiguë des coopérations"

Et c'est, mine de rien, sur ce genre de détail que peut capoter une coopération bien partie par ailleurs.
Je ne me souviens pas si J.M. Cornu en parle dans son document :
La coopération, nouvelles approches.
A ce sujet, as-tu vu cet échange : "
Faire pour", "Faire avec" ou "Faire ensemble" ... extrêmement intéressant je trouve."

Et Isabelle de s'en mêler :
"A-t-on vraiment besoin des liens croisés sur mc² ? S'ils ne sont pas indispensable, il serait peut-être préférable de les fermer pour la clarté des discussions, par contre se priver de la possibilité d'un commentaire tel que celui où tu mentionnes, Jo, le lien vers "faire pour, avec ou ensemble" aurait été dommage..."


Bref, je ne sais pas dégager un "sujet" de tout ça, mais il me semble que c'est aussi ici le lieu de ce genre de discussion.

Commentaires

Tu as bien fait ! par jlb le Jeudi 20/07/2006 à 16:08

J'avais également le sentiment qu'il y avait dans cet échange "fermé' un sujet pour nous, et non seulement entre nous. C'est évidemment le lien vers la discussion sur le site de Jean-Michel Cornu qui précise cela. En simplifiant beaucoup, quel type de coopération envisagons-nous, sur quelle relation nous engageons-nous, brèffle dans quelles dispositions abordons-nous ce projet ? Il ne s'agit pas nécessairement de répondre - notre réponse est notre participation - mais de rester questionnant sur notre pratique et nos engagements.

J'ai lu avec attention les réactions à l'ouvrage de Jean-Michel Cornu, y compris son commentaire. J'avais moi aussi apprécié le côté "opérationnel" de son exposé mais je pense que cela faisait plus écho à mon expérience antérieure de chef d'entreprise. Or, j'ai déjà eu l'occasion de m'en ouvrir ici (ou où ? je ne sais plus), ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est de savoir comment nous pouvons entreprendre ensemble. Ainsi, je ne me vois pas du tout dans le rôle du coordinateur tel que le décrit Jean-Michel Cornu dans son approche initiale, alors que j'assume une fonction de coordination. Nous constituons tout de même un groupe d'une certaine maturité quant à ces questions de coopérations, avec des expériences diversses, certes, mais c'est ce qui nous réunit fondamentalement et premièrement, avant tout projet concret. C'est important, je pense, de le relever. Reste à le vivre dans des expériences concrètes...